sam. 04 avril 19h00

/// REPORTÉ /// Congrès Mondial Amazigh, genèse d’un combat

Autour de la culture et l'identité Amazighe (Berbère)

Plus d'infos

Accueil du public dès 18h15
En présence du réalisateur
Suivi d’une discussion et d’une séance de dédicaces du livre « CHRONIQUES NORD-AFRICAINES RÉGENCE & GOUVERNANCE »
Bar
5€
En partenariat avec Mémoires Plurielles


Proposé par

TIWIZI 59

Diffusion du cinéma berbère

Mohand Kacioui | documentaire | France | 2018 | 52mn

Le documentaire revient sur les conditions de la naissance du Congrès Mondial Amazigh (CMA) et sur son évolution jusqu’à son premier congrès à Tafira dans l’Archipel des Canaries. Nous sommes allés à la rencontre des acteurs qui ont participé à sa création, de ceux qui l’ont quitté et de ceux qui l’ont porté durant ses 20 années d’existence.
Le CMA est né de la nécessité pour beaucoup de citoyens Amazighs (berbères) de se doter d’une structure de coordination et de représentation à l’échelle internationale.

EXTRAIT DU LIVRE « CHRONIQUES NORD-AFRICAINES RÉGENCE & GOUVERNANCE »
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“L’idée de cet essai géopolitique est née d’un long et exigeant débat sur le rôle des élites et des intellectuels en Afrique du Nord en général et sur celui de l’élite algérienne en particulier. Une réflexion autour d’importantes questions en rapport avec l’état de gouvernance de ce pays, son positionnement géopolitique, son histoire et son devenir, en opposition avec celui de la Régence, ce mode de mise sous tutelle d’un pays ou d’une région.
De polémiques en controverses autour de ce rôle, le débat a pris la forme de chroniques régulières autour de thématiques choisies et traitées avec méthode et analyse critique. Le questionnement avait pour impératif et priorité d’appréhender les raisons du discours de l’élite de gouvernance autour du devenir géopolitique, économique et identitaire de l’Afrique du Nord.
L’élite de gouvernance est contestable, souvent partiale, donc sans intérêt explicatif pour la question de la gouvernance, parce qu’il procède d’un vouloir de mystification et participe à un pouvoir d’apologie. Cependant, l’essai n’est ni un réquisitoire contre un quelconque pouvoir en Afrique du Nord, ni un satisfecit à l’endroit d’une gouvernance et encore moins, une célébration d’un illusoire succès d’une quelconque « Régence ». Il a pour ultime finalité de clarifier la nouvelle géopolitique nord-africaine. Il tente de réfuter les « entendements » de cette élite de gouvernance.
L’Afrique du Nord renoue avec son passé civilisationnel et culturel. L’éveil amazigh s’annonce doux comme la douceur de la vie sur sa terre, pluriel comme la diversité de ses peuples.
Le jeu, l’enjeu de cet éveil amazigh dépend du lyrisme des peuples amazighs et du déterminisme de ses élites. Il obéit à une logique qui fait que la région oscille entre servitude et résistance. La tentation à la tutelle, à reproduire la Régence, ou la construction de souveraineté agissante. Un combat millénaire pour l’émancipation et la liberté des peuples nord-africains. L’amazighité et la souveraineté tiennent donc pour dynamique de différenciation entre ses élites et la multitude. Ultime strate de cet éveil.
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A propos de l’auteur : Lagha Chegrouche et Mohand Kacioui
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Lagha Chegrouche est chercheur, Directeur du Centre d’Etudes Nord-Africaines (CENA). Ses travaux de recherche portent sur l’économie et la géopolitique comparée. Enseignant à l’Université de Paris I, il collabore avec des institutions internationales. Auteur de nombreuses publications relatives à l’énergie et la géopolitique, il a signé depuis 1990 des contributions dans des ouvrages ou revues scientifiques européennes. Il s’exprime souvent dans la presse ou des forums sur des problématiques de géopolitique et de relations internationales. Il est chroniqueur sur de nombreuses chaînes de télévision internationales. Mohand Kacioui est journaliste. Juriste de formation, il a exercé comme avocat au barreau en Algérie, avant de rejoindre Paris. À l’Université́ de Versailles, il obtient son Master en Droit International. En 2007, il devient journaliste de Télévision. Depuis 2019, il est Expert au Centre d’Etudes Nord-Africaines

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