Semaine du Cinéma algérien 5/5
17h00
Rencontre & échanges autour de « L’émigration Algérienne »
En présence de Naima YAHI, née en 1977 à Tourcoing, historienne de la culture de l’immigration maghrébine en France. Fille d’immigrés algériens employés dans le textile, sa quête du Graal la mène à la soutenance d’une thèse de doctorat portant sur «L’histoire culturelle des artistes algériens en France». Sa trajectoire bifurque vers la lutte en faveur des droits des immigrés.
19h00
Kamel Hamadi : l’Art en fréquence
A. Larbi-Cherif │docu │Algérie│2007│63 min
Kamel Hamadi appartient à une génération qui n’avait pas beaucoup de diplômes, mais avait beaucoup de savoir-faire et de savoir-vivre.Ce film retrace le parcours artistique de Kamel Hamadi, chanteur et poète qui a composé plus de 2.000 chansons et opérettes. Il a composé en kabyle et en arabe pour des interprètes algériens tant dans le genre traditionnel que moderne.
21h00
Mimezzrane, la fille aux tresses
Ali Mouzaoui │fiction │Algérie│2007│90 min
Un conte berbère écrit pour le cinéma : il était une fois une petite fille surnommée Mimezrane pour sa beauté et surtout pour ses belles tresses. Elle avait pour petit ami et confident Hennouche, un malicieux petit garçon. Leur vie était paisible jusqu’au jour où leurs pas les menèrent au-delà de la rivière. Là, un horrible épouvantail veillait sur une aire où ne poussait aucune fleur. Hennouche mit alors le feu à l’homme de paille. Le temps passa. Ils grandirent. Hennouche avoua son amour et son rêve de la voir devenir son épouse. Mimezrane ne fut pas enchantée, parce que toute petite elle avait été frappée de malédiction et condamnée à être stérile tant qu’elle ne porterait pas les deux bracelets de la fécondité. Hennouche, aimant follement Mimezrane, promit de conquérir les bijoux au risque de perdre la vue, car toute personne qui verrait les bracelets avant de les toucher deviendrait aveugle…