RENCONTRES AFRIQUE EN DOCS #03

16h00 Avec Bachir

Film collectif | docu | Sénégal | Vidéo | 2012 | 52 min
Bachir est un jeune sénégalais de Saint-Louis qui pense la révolution à travers son Slam. La révolution, dit-il, passe par l’accès à l’éducation, à l’information et à la culture. Nous avons décidé d’accompagner Bachir pour concilier les thématiques de ses compositions au contexte électoral du Sénégal. L’occasion est donnée à la population d’exprimer son ras-le-bol. Les gens crient, discutent, chantent et disent ce qu’ils n’ont pas pu dire aux politiciens jusqu’ici.
17h00 table ronde
La formation au docu de création
Avec Rufin Mbou Mikima (réalisateur, producteur et formateur), Andrey Diarra (réalisateur, producteur), Alassane Diago (réalisateur), Souna Ndieye Ndeye (réalisatrice), et Ousmane Diagana (réalisateur).

Une discussion qui aura pour thématique la « formation au documentaire de création ». Les parcours différents des cinéastes invités permettra de pouvoir aborder différentes phases et formations possibles à travers leurs expériences personnelles, de pointer des manques, et de proposer des priorités en terme d’accompagnement à la formation liée à la réalisation et à la production de films documentaires de création en Afrique.

19h00 Le goût du sel
Souna Ndeye Ndieye | docu | Sénégal | 2011 | 52 min
-en présence de la réalisatrice –

Près de la ville de Saint-Louis du Sénégal, dans le village de Ngay Ngay, on vit de la culture du sel selon une organisation inégalitaire : les femmes, véritables chevilles ouvrières de cette activité séculaire, sont exploitées par leur maris qui en organisent le commerce.
21h00 La blessure de l’esclavage
Ousmane Diagana | docu | Mauritanie | 2011 | 52 min
-en présence du réalisateur –

En 2002, je pars en vacances dans le village natal de ma mère, où je tombe amoureux d’une fille. Notre amour est impossible, car elle est l’enfant des esclaves de mes grands-parents. Je suis d’une famille noble et maraboutique au sommet de la société soninké. Ma société est hiérarchisée, très inégalitaire et esclavagiste. En août 2007, le gouvernement mauritanien a pourtant adopté une loi criminalisant la pratique de l’esclavage, aboli en 1960 et en 1981.