FESTIVAL du cinéma algérien #09

16h00

Hassan terro

Mohammed Lakdhar-Hamina  | fiction | Fr. , Alg. | 1968 | 90 min

Hassan, petit-bourgeois couard, est entraîné malgré lui dans le feu de l’action révolutionnaire et pris pour un dangereux terroriste… Hassan devient le terroriste Hassan Terro.

18h00

Barakat

Djamila Sahraoui | fiction | Fr. , Alg. | 2006 | 85 min

La destinée de 2 femmes algériennes . Algérie, 1990. Amel, médecin urgentiste, part à la recherche de son mari disparu, un journaliste. Elle est accompagnée de Khadija, une infirmière qui a combattu jadis pour l’indépendance. Au fil d’un périple incertain, les deux femmes vont se découvrir l’une l’autre, en même temps qu’elles se confronteront aux hommes de leur pays.

20h00

Si Mohand u M’hand, l’insoumis

Lyazid Khodja, Rachid Benallal | fiction | Algérie | 2008 | 100 min

A la vie de son peuple, à un moment critique de son histoire, Si Mohand U M’hand a participé pleinement. Il naît et déjà le drame marque sa vie. Sa famille est en effet étrangère au village où il voit le jour ; elle vient de s’y réfugier depuis peu pour fuir les suites d’une vendetta. Puis Mohand encore enfant voit les troupes du Général Randon monter à l’assaut du massif Kabyle. Ichariouan, son village, est détruit et ses habitants dispersés. C’est le deuxième exil du poète. Quatorze ans plus tard, la grande révolte de 1871 soulève le pays, la famille de Mohand s’y engage tout entière. Après la défaite, le père du poète est jugé, condamné et passé par les armes à fort national sur les lieux mêmes de son premier village détruit. Son oncle est déporté en nouvelle Calédonie. Son frère fuit en Tunisie et lui-même ne doit la vie sauve qu’à l’intervention d’un officier français. Tous les biens de la famille sont confisqués. Mohand réduit à l’indigence, quitte la montagne natale et s’en va. C’est son troisième et définitif exil.Il passera désormais sa vie à parcourir les villes et les routes d’Algérie et quelques fois de Tunisie, il vit jour le jour, au fil des circonstances. Il prend conscience du caractère singulier de son destin et l’accepte comme tel. Pour s’étourdir, il s’adonne, d’abord avec réticence, et à la fin avec frénésie, à tous les plaisirs défendus : les filles, le vin, l’absinthe, le haschich, la cocaïne. Vivant d’expédients, il hante les cafés maures, les bistrots, tous les lieux ou l’on tâche de s’étourdir et de prendre du bon temps…