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Cinq caméras brisées,
Une histoire palestinienne

Emad Burnat, Guy Davidi | docu | France, Palestine, Israël | 2011 | 52 min

– en présence d’Ibrahim Burnat, photographe palestinien de Bil’in et proche du réalisateur –

Un Palestinien et un Israélien ont réalisé ce film à la première personne qui raconte le quotidien d’un village de Cisjordanie, dépossédé de ses terres et confronté à la violence. Il aura fallu cinq caméras successives pour filmer une part de cette histoire dans l’Histoire. Filmée sur la longueur, cette chronique à la première personne est l’occasion d’un regard inédit, vu de l’intérieur du conflit. Entrelaçant scènes collectives et fragments intimes et familiaux, images violentes et instants bucoliques, le documentaire, loin d’une vision abstraite du quotidien de Bil’in, nous propulse en quasi-immersion.

Filmée sur la longueur, cette chronique à la première personne est l’occasion d’un regard inédit, de l’intérieur du conflit. Entrelaçant scènes collectives et fragments intimes et familiaux, images violentes et instants bucoliques, le documentaire, loin d’une vision abstraite du quotidien de Bil’in, nous propulse en quasi-immersion. Il donne ainsi à comprendre la permanence du harcèlement, l’usure face à la répression, la construction dès l’enfance de la rage, la banalité de la spoliation et de l’arbitraire pour les habitants des territoires occupés. Désamorcé par un commentaire factuel et dépouillé, lu d’un ton distancié par Emad, le film s’interroge sur la nature d’une transmission adultes-enfants parasitée par la brutalité. Appelant à briser le cercle vicieux.

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