Sonita

Rokhasareh Ghaem Magham | docu | 2015 | 1h31

Si Sonita, 18 ans, avait eu son mot à dire, elle aurait comme parents Michael Jackson et Rihanna. Réfugiée afghane clandestine en Iran, elle habite depuis dix ans dans la banlieue pauvre de Téhéran. Sonita rêve de devenir une artiste, une chanteuse en dépit des obstacles auxquels elle est confrontée en Iran et dans sa famille.

En effet sa mère lui réserve un tout autre destin : celui d’être mariée de force et vendue pour la somme de 9000 dollars. Mais Sonita n’entend pas se soumettre : téméraire et passionnée, elle bouscule les codes de cette culture conservatrice et décide de se battre pour vivre sa vie.

Suivi d’une rencontre avec Kubra Khademi, artiste afghane, performeuse et féministe, animée par Danielle Finance de la Commission Femmes d’Amnesty International France.

Kubra Khademi, artiste afghane, performeuse et féministe, est née en 1989. Par sa pratique, Kubra explore sa vie comme réfugiée et femme. Elle a étudié les beaux arts à l’Université de Kaboul, avant d’intégrer l’Université de Beaconhouse à Lahore au Pakistan, où elle a commencé à créer des performances publiques en réponse à une société dominée par les hommes. A la suite de sa performance, L’Armure, à Khaboul en 2015, elle a été forcée de fuir son pays d’origine. Elle est reconnue comme réfugiée en France. En 2016, elle a reçu une Bourse MFA au Panthéon et Audrey Azoulay, ministre de la culture, l’a élevée au rang de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. Elle est membre de l’Atelier des Artistes en Exil et résidente à la Cité internationale des arts à Paris. Discussion animée par Danielle Finance de la Commission Femmes d’Amnesty International France.

 Interview poignante que Kubra Khademi a accordé au magazine numérique Brut en juin dernier.

Campagne BRAVE d’Amnesty International
– Le contexte – En 1948, la Déclaration universelle des droits de l’Homme célébrait le rôle fondamental des droits humains au sein de notre société: plus jamais il ne fallait revivre les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, tous les êtres humains disposaient de manière intrinsèque des droits fondamentaux, qu’il fallait protéger. Cinquante ans plus tard, une nouvelle déclaration des Nations Unies signifiait l’importance de ce combat : la Déclaration sur les défenseurs des droits humains. –

– Pourtant, aujourd’hui la situation ne cesse de se dégrader. Dans de nombreux pays, les droits humains sont souvent présentés comme un frein au développement économique, voire comme un danger pour les intérêts nationaux. Celles et ceux qui les défendent apparaissent alors comme des ennemis, leur engagement les exposant à des attaques de plus en plus fréquentes : menaces, agressions, assassinats. –

– Les Etats arrivent jusqu’à détourner des lois pour harceler judiciairement les défenseurs, quand ils n’en adoptent pas pour contrevenir directement à leur travail. Le développement des technologies mène aussi à une surveillance accrue des défenseurs des droits humains, les exposant à de nouveaux abus. – – Nous identifions deux causes principales de cette dégradation: d’une part, les défenseurs manquent en règle générale d’outils pour s’organiser et se défendre. D’autre part, ils ne sont pas ou pas assez protégés par les organismes internationaux et les Etats.

► Petite restauration
► Accueil dès 19h00
► + d’infos à amnesty.lille@gmail.com / page Facebook d’Amnesty Nord Pas de Calais Somme